Le temps des canulars

< avril 2017 (no 442) >

Que sera t'on allé inventé, cette année, pour le traditionnel poisson d'avril ? que le monstre du loch Ness a été finalement apperçu dans le bassin des Tuileries ? que l'élection présidentielle sera dorénavent payante, à l'instard des primaires que nous avons vécu il y a quelques mois ? que personne ne pourra plus devenir bachelier sans justifier d'un niveau minimal en ortographe ? C'est que l'imagination n'est jamais à cours de sujétions dès qu'il s'agit de nous la bâiller belle, de nous faire avaller des couleuvres ! N'est ce pas aussi — disons-le tout crû — que nous avons envie d'y croire, à ces ballivernes, ces faribolles, ces coquecigrues ? Notre quotidien est fait de choses si ternes...

 

sera-t-on (un « t » euphonique est toujours encadré de traits d'union)

inventer (quand deux verbes se suivent, le second est à l'infinitif)

aperçu

dorénavant

à l'instar de

vécues (ce participe passé conjugué avec avoir s'accorde avec son COD placé avant lui, le féminin pluriel primaires)

orthographe (!)

à court de

suggestions

la bailler belle (expression figée signifiant « faire croire une chose fausse »)

avaler

N'est-ce pas

tout cru

balivernes

fariboles