Comme mars en carême
L'expression fait parti de celles que tout le monde a entendu un jour où l'autre. Pour ce qui est de l'expliquer et a fortiori d'en user à bon essient, c'est un peu moins simple ! Trop souvent, en effet, on fait de cette locution le synonime de « comme un chien dans un jeu de quille » alors qu'initiallement elle signifiait seulement que quelque chose se produirait sans fautes, le carême ayant toujours lieu en mars. La variante, plus récente de trois cent ans, « arriver comme marée en carême », ira même plus loin en exprimant cette opportunitée que l'on accomode aujourd'hui à toutes les sauces : ladite marée, annonçiatrice de poisquaille fraîche, ne pouvait être qu'une heureuse nouvelle en ses jours d'abstinance !
fait partie
a entendues (accord avec le COD qui précède le participe passé, à savoir le pronom que mis pour celles)
un jour ou l'autre
à bon escient
synonyme
jeu de quilles
initialement
sans faute (toujours au singulier quand l'expression signifie « à coup sûr »)
trois cents ans (cent prend la marque du pluriel quand, multiplié, il n'est pas suivi d'un autre adjectif numéral)
opportunité
accommode
annonciatrice (sans cédille)
poiscaille
en ces jours (durant la période que l'on évoque, d'où le démonstratif)
abstinence