Pas les uns sans les autres

< juin-juillet 2021 (H.-S. 113) >

Édiffiante histoire que celle de ce chien qui, sans aboyer gare, se met à boîter pour se montrer solidaire de son maître ! Ce dernier — un quadragénaire Londonien — s'étant innopinément cassé la cheville, il avait été platré jusqu'au genou et, pour un temps, condamné aux béquilles. Qu'elle ne fut pas sa surprise en s'aperçevant que son compagnon, qu'il baladait désormais à un train de sénateur, affichait une démarche presqu'aussi claudiquante que la sienne ! Des examens aproffondis chez le veto n'ayant rien révélé qui put l'expliquer, il fallut se rendre à l'évidence : ledit toutou manifestait par-là son soutient ! D'ailleurs, il fut constaté que les choses rentraient dans l'ordre sans délais dès qu'il s'éloignait du blessé. Étonnant, non ?

 

Édifiante

boiter (rien à voir avec la famille de « boîte »)

londonien (s'agissant ici de l'adjectif et non du nom, la minuscule est de rigueur)

inopinément

plâtré

Quelle (l'exclamatif s'écrit toujours sans apostrophe)

s'apercevant (la cédille n'a rien à faire devant la voyelle « e »)

presque aussi (l'élision du « e » de presque n'est possible que pour le mot presqu'île)

claudicante (au contraire du participe présent, l'adjectif s'écrit obligatoirement avec un « c »)

approfondis

véto (ne pas confondre cette abréviation de vétérinaire avec le veto que l'on met pour marquer son désaccord, et qui s'écrit plutôt, lui, sans accent)

qui pût l'expliquer (la locution rien que entraîne le subjonctif)

par là (le trait d'union ne se justifie que dans l'expression par-ci par-là)

soutien (on n'a pas ici affaire au verbe, mais au nom)

sans délai (pas de « s » au singulier, au contraire de relais)