Mais ça, c'était l'avent...
En ai-je parcourus, de ces marchés de noël sans lesquels les plaisirs de fin d'année ne seraient pas tout à fait ceux qu'ils sont ! C'est que, quoiqu'on pense, chacun d'eux ont leur spécificité. Certes, d'échoppe en châlet, on finit immanquablement par tomber sur la canelle et le vin chauds, les centons et les crèches, les joujous en bois et les bonshommes de neige ! Certes, les manèges, qu'il s'agisse du caroussel ou de la grande roue, y ont comme un air de famille ! Mais qui songerait à nier que, de l'Alsace à l'Aquitaine en passant par l'Ille-de-France, les effluves que distille la fête sont tout sauf stéréotypées ? Un seul sauveur, sans doute, mais bien des façons de l'acceuillir !
parcouru (pas d'accord du participe passé quand le COD qui le précède est le pronom en à valeur partitive)
marchés de Noël (la minuscule ne se conçoit que quand il s'agit du cantique)
ce qu'ils sont (au féminin singulier, on dirait aussi « ce qu'elle est », et non « celle qu'elle est »)
quoi qu'on pense (le sens n'étant pas ici « bien que », mais « quelle que soit la chose que »)
a sa spécificité (l'accord doit se faire avec chacun, et non avec le complément au pluriel)
chalet
cannelle
chaud (l'adjectif ne porte que sur le nom vin)
santons (le centon est un texte fait de fragments empruntés à d'autres auteurs)
joujoux
carrousel
Île-de-France (rien à voir avec l'Ille-et-Vilaine)
stéréotypés (effluve est toujours masculin dans cette acception)
Sauveur (majuscule obligatoire quand il est question de Jésus-Christ)
accueillir