Bonne nuit les grands

< septembre 2016 (no 437) >

Les médias ne se sont pas privé d'en faire état : lors d'une récente émission de Stars sous hypnôse, où officiait l'innénarrable Messmer, un télespectateur aurait sombré dans un profond comma. Ne l'aurait finalement sorti de sa létargie, après quelque soixante minutes dans le coltar, et malgrés l'intervention rapide des secours, que la voix autoritaire de sa moitié ! En même temps, sied-t-il de crier à l'exploit ? N'obtient-on pas le même résultat, chaque jour que Dieu fait, avec les émissions ordinaires que distilent nos étranges lucarnes ? Débats (pardon, « talks-shows ») soporifiques, scénarii à dormir debout, plages de pub propices au marchand de sable... Ajoutez y une pinçée de somnolence post-prandiale, et le tour est joué !

 

ne se sont pas privés (accord du participe passé quand le verbe accidentellement pronominal est précédé de son COD, ici le pronom se, mis pour les médias)

hypnose

inénarrable

téléspectateur

coma (comma relève du vocabulaire musical)

léthargie

coaltar

malgré

sied-il (le « t » euphonique est de trop quand le verbe se termine par un « d »)

distillent

talk-shows

scenarii (pas d'accent quand on opte pour la forme italienne scenario)

Ajoutez-y (trait d'union obligatoire après l'impératif)

pincée

postprandiale