Bonne nuit les grands
Les médias ne se sont pas privé d'en faire état : lors d'une récente émission de Stars sous hypnôse, où officiait l'innénarrable Messmer, un télespectateur aurait sombré dans un profond comma. Ne l'aurait finalement sorti de sa létargie, après quelque soixante minutes dans le coltar, et malgrés l'intervention rapide des secours, que la voix autoritaire de sa moitié ! En même temps, sied-t-il de crier à l'exploit ? N'obtient-on pas le même résultat, chaque jour que Dieu fait, avec les émissions ordinaires que distilent nos étranges lucarnes ? Débats (pardon, « talks-shows ») soporifiques, scénarii à dormir debout, plages de pub propices au marchand de sable... Ajoutez y une pinçée de somnolence post-prandiale, et le tour est joué !
ne se sont pas privés (accord du participe passé quand le verbe accidentellement pronominal est précédé de son COD, ici le pronom se, mis pour les médias)
hypnose
inénarrable
téléspectateur
coma (comma relève du vocabulaire musical)
léthargie
coaltar
malgré
sied-il (le « t » euphonique est de trop quand le verbe se termine par un « d »)
distillent
talk-shows
scenarii (pas d'accent quand on opte pour la forme italienne scenario)
Ajoutez-y (trait d'union obligatoire après l'impératif)
pincée
postprandiale