À chacun sa chacune
Parce que l'on en est plus à un gadjet prêt, le maire de Pantin a décidé, en janvier dernier, que sa commune s'apellerait pour un an « Pantine ». Il entend par-là sensibiliser ses administrés (et administrées, il va s'en dire) au problème de l'innégalité persistante entre hommes et femmes. Quant, à tout prendre, beaucoup eûssent préféré « Marionnette », on attend impatiemment que le mouvement fasse tâche d'huile, ce qui pourrait métamorphoser Lyon en Lionne, Rennes en Biches, voire Bordeaux en Bordelles ! Il n'est pas d'avantage exclu que ledit maire fasse finalement peu d'émulles, tant il est vrai qu'une cause juste — oh combien ! — peut de temps à autres donner lieu à des mesures… juste ridicules, comme on aime à dire aujour'dhui…
l'on n'en est plus (le tour est, à l'évidence, négatif)
gadget
près
s'appellerait
par là (le trait d'union ne s'impose que dans la tournure par-ci, par-là)
il va sans dire
inégalité
Quand, à tout prendre (ce quand-là renvoyât-il à la condition et à l'opposition plutôt qu'au temps, il fallait se garder de l'écrire avec un « t », comme dans quant à)
eussent préféré (l'accent circonflexe ne se rencontre sur l'auxiliaire, au conditionnel passé deuxième forme, qu'à la troisième personne... du singulier)
tache d'huile
davantage (jamais d'apostrophe quand le mot signifie « plus »)
émules
ô combien
de temps à autre
aujourd'hui