Quand les sirènes doivent se taire...

< juillet-août 2021 (H.-S. 114) >

Voir Naples et mourir, à la bonne heure ! Mais en silence : il semblerait en effet que le traffic de drogue y patît dangeureusement des allers et venues, pour le moins tonitruantes, des ambulanciers du cru. Nombre de ceci se seraient vu récemment menacer et même agresser, sous prétexte que leurs sirènes stridantes ressemblaient à s'y méprendre à celles qu'utilisent la police locale. Et ces pins-pons intempestifs agaçent au plus haut point la Mafia locale : n'effraient-t-ils pas bien inutilement les traficants occupés à écouler leur camelotte, et plus encore les challands, tout prêts de la leur acheter ? Si l'on ne peut plus commercer en paix, sans se soucier d'éventuels maccabées en formation, où va-t-on, on vous le demande ?

 

trafic

pâtît (non pas un, mais deux accents circonflexes : le second pour l'imparfait du subjonctif, le premier parce qu'il fait partie du radical du verbe pâtir !)

dangereusement

allées et venues

Nombre de ceux-ci

stridentes

qu'utilise (le sujet de ce verbe est « la police »)

ces pin-pon (nom invariable)

agacent (pas de cédille)

n'effraient-ils pas (le « t » euphonique est inutile quand la forme verbale se termine déjà par un « t »)

trafiquants

camelote

chalands

tout près (quand c'est la préposition de qui suit, et non à, il ne peut s'agir de l'adjectif prêt, prête)

macchabées