À vous de jouer
Moins puriste que nos écrivains, tu meurs ! Pouvez-vous corriger ces phrases fautives ?
A. Puissent se réaliser les espérances que je vous ai laissées concevoir ! (Jules Verne, les Enfants du capitaine Grant.)
B. Quand il m'arrive de me rappeler de mon âme... (Paul Claudel, la Rose et le rosaire.)
C. Un siècle et demi après que cette parole ait été prononcée, nous savons que le bonheur en Europe est une illusion perdue (François Mauriac, le Cahier noir).
D. Pour de tels gens, cela n'est qu'un jeu (Georges Bernanos, les Grands Cimetières sous la lune).
E. Il voulait lui donner le plus de choses possibles (Jean Giono, le Moulin de Pologne).
F. Je n'y ai jamais mis les pieds, et je ne suis pas prêt de commencer (Henry de Montherlant, la Petite Infante de Castille).
G. C'est du pain béni d'installer une nouvelle maison (Nathalie Sarraute, le Planétarium).
H. Germain travailla jusque neuf heures et demie (Maxence Van der Meersch, Maria, fille de Flandre).
I. Dans toutes les armées du monde, on pallie généralement au manque de matériel par des hommes (Albert Camus, la Peste).
J. Moins averti que je ne l'étais, je n'y eus pas porté attention... (Maurice Druon, Mémoires de Zeus.)
K. Les maisons étaient ocres, jaunes ou carrément rouges (Michel Déon, Je vous écris d'Italie).
A. laissé(s) concevoir ; B. de me rappeler mon âme ; C. après que cette parole a été prononcée ; D. de telles gens ; E. le plus de choses possible ; F. pas près de commencer ; G. pain bénit ; H. jusqu'à neuf heures et demie ; I. pallie (...) le manque ; J. je n'y eusse pas porté ; K. étaient ocre.