À la fortune... du mets
Sous peine d'être privés de ce dessert, toujours prisé, que constitue une qualification pour la finale, les invités au repas du seigneur Pivot ne devaient faire qu'une bouchée des difficultés qui leur étaient servies. Examinons-les à notre tour... par le menu !
Brillat-savarin. Du nom d'un gastronome français (1755-1826). Il est à noter que les noms composés désignant un vin ou un fromage sont toujours invariables : des château-lafite, des pont-l'évêque. La minuscule était ici de rigueur puisque le mot était traité comme un nom commun.
Cancoillotte. À en juger par la régularité avec laquelle il revient sur sa table (c'est la troisième fois au moins), Pivot doit adorer ce fromage de Franche-Comté. Les concurrents, moins. Sans doute à cause de ces deux t qui épaississent sa croûte....
Chabichou. Un, ça va... C'est quand ces fromages du Poitou sont plusieurs que les ennuis commencent : si, par nostalgie, vous les alignez sur les choux de votre enfance, vous vous exposez à une plainte contre X. Heureusement, on s'était contenté ici du singulier. De peur que le candidat ne finît par tourner chèvre ?
Époisses. Gageons que, sur le nombre, il y aura eu quelques participants assez malchanceux pour écrire « les poisses ». Mais la plupart ont senti le piège... et le reste !
Neufchâtel. Il vaut mieux ne pas confondre celui-là avec le Neuchâtel suisse si l'on ne veut pas voir ses projets... tomber dans le lac !
Pinot. Les concurrents, qui ont de la bouteille, l'auront à coup sûr distingué du pineau des Charentes. Cela dit, qu'importe le flacon...