Bon pour le son ?

< mardi 25 mars 1997 >
Vocabulaire

Amygdale. Longtemps tenue pour populaire, la prononciation a-mi-dal semble bien s'être imposée.

Août. Mieux vaut ne pas faire entendre le t.

Arguer. Le u se prononce.

Cassis. S'il s'agit de la plante, du fruit ou de la liqueur, la prononciation du s final est de rigueur. Elle n'est pas recommandée lorsque le mot désigne la rigole pratiquée dans une route.

Cresson. Si la prononciation officielle est kré-son, kre-son garde beaucoup de partisans à Paris et dans le nord de la France.

Dam (au grand). La tradition voulait jusqu'ici que l'on alignât la prononciation de ce mot sur celle de dent plutôt que sur celle de dame, mais les dictionnaires font preuve de tolérance.

Désuet. Même œcuménisme de la part des dictionnaires, mais la prononciation dé-zué reste critiquée.

Détritus. Mieux vaut prononcer le s final.

Encoignure. La deuxième syllabe se prononce normalement ko. Mais Robert est magnanime...

Fret. Muet hier, le t final a tendance à se faire entendre aujourd'hui. Pour le distinguer de frai et frais ?

Gageure. La seule prononciation reconnue est ga-jûr, en dépit de l'orthographe.

Laxisme. Comme tous les mots qui recourent à cette finale, il doit se prononcer issm et non izm. La règle n'est guère respectée.

Œdème. Il est préférable de prononcer édem. La consigne vaut aussi pour œcuménisme et œsophage.

Serf. Il vaut mieux faire entendre le f, ne serait-ce que pour le distinguer de cerf.

Tandis (que). Si Larousse la tolère, la prononciation du s n'est pas recommandée.

Transi. La logique veut que l'on prononce tran-si, comme dans ainsi. Mais la prononciation avec z a gagné tellement de terrain que les dictionnaires ne proposent plus que cette dernière...