Réussite et maths

< mardi 1er juillet 2003 >
Vocabulaire

Les maths n'empêchent pas de briller : combien de fois Bernard Pivot s'est-il extasié devant les performances des scientifiques aux Dicos d'or ? Le paradoxe — que vient encore d'illustrer notre Faches-Thumesnilois Claude Vanhaverbeke — n'est d'ailleurs qu'apparent. Quand on manie, chaque jour que Pythagore fait, des mots aussi biscornus que ceux-ci, on ne peut être qu'avantagé, non ?

Abscisse. On mettra l'éventuel oubli du c sur le compte d'une... absence.

Affixe. Tellement complexe, celui-là, qu'il est féminin en mathématiques et masculin en grammaire...

Asymptote. Elle s'approche de la courbe sans jamais la rencontrer. Un s ou un accent circonflexe de trop, et c'est vous qui vous vanterez d'avoir frôlé le sans-faute !

Axiome. Ce n'est pas parce que vous mettez un chapeau à monôme, à binôme et à polynôme qu'il faut le lui faire porter, à lui aussi.

Homothétie. Deux h. Si, de surcroît, vous comprenez la définition qu'en donnent les dictionnaires, bravo !

Hypoténuse. Cette fois, il n'y a de h qu'à l'initiale. Cela dit pour le cas où, simple hypothèse, vous le confondriez avec autre chose.

Icosaèdre. Vous ne voudriez tout de même pas perdre la face devant un bête polyèdre qui en compte vingt ?

Lemniscate. Ça fait partie des courbes, ça vient d'un mot grec qui signifie « ruban », et c'est féminin. Qui a dit que le français manquait de cohérence ?

Logarithme. Vous avez le rythme dans la peau ? Débarrassez-vous-en, de même que pour algorithme !

Parallélépipédique. Trois p, trois l, trois é... Et neuf « chances » sur dix de bafouiller en le prononçant.

Quadrant. Si vous ne voulez pas que le jury soit remonté contre vous et en fasse une pendule, mieux vaut, dans ce sens, éviter d'écrire cadran.