Contre la rhinocérite
On les taxe un peu vite de purisme. Ces associations ne font pourtant que veiller à ce que, conformément à l'article 2 de la Constitution, le français reste « la langue de la République ». Si vous estimez que ce n'est pas là trop demander, aidez-les !
Défense de la langue française (8, rue Roquépine, 75008 PARIS ; tél. 01 42 65 08 87) est la plus ancienne de toutes, puisqu'elle a été fondée en 1958. Riche de ses sections régionales et de quelque trois mille membres, elle a pour objectif de « maintenir la qualité de notre langue, tout en ayant le souci de son évolution ». Revue trimestrielle.
L'Association pour la sauvegarde et l'expansion de la langue française (320, rue Saint-Honoré, 75001 PARIS) est née, en 1990, du combat contre les rectifications de l'orthographe. Elle entend « soutenir la présence du français dans la vie quotidienne et défendre le droit du consommateur, du salarié, du citoyen d'être informé dans sa langue ». Bulletin trimestriel.
Avenir de la langue française (98, rue de Sèvres, 75007 PARIS ; tél. 01 42 73 14 92) lutte, depuis 1992, contre « l'abandon, la critique et l'anéantissement des langues particulières nationales au profit de l'uniformisation introduite dans le parler par l'anglo-américain dans le monde et plus spécialement en France ». Journal annuel.
Le Droit de comprendre (98, rue de Sèvres, 75007 PARIS ; tél. 01 42 73 13 74) surveille, depuis 1994, l'application des lois et des règlements relatifs à l'emploi de la langue française, met en garde les contrevenants éventuels et engage, au besoin, des actions contentieuses au nom des associations susdites.