Quand les livres pèsent des kilos...

< août 2019 (no 467) >

Avec les vacances, voici revenu le temps béni de la lecture et celui, autrement embarassant, du choix ! Qu'emporter dans sa malette à l'heure du départ ? Une kyrielle de polards, avec leurs assassins en tout genre : équarisseur trappu, marchande des quatre saisons ou offsetiste au profil de genre idéal ? Une floppée de bandes dessinées dégoûtantes de Gaulois braillards, de desperados plus bêtes que méchants et de vieux croûtons subversifs comme on n'en fait peu ? Ou, histoire d'en imposer sur la plage aux silphydes de passage, quelques volumineuses biographies sur Châteaubriand, Clémenceau, Khrouchtchev et autres monstres sacrés de notre histoire ? Et si, dans le doute, nous nous résignons à bronzer ?

 

voici revenus (ce participe ne renvoie pas seulement au temps de la lecture, mais aussi à celui du choix)

embarrassant (du nom embarras)

mallette (diminutif de malle)

polars (le polard est un élève qui ne se préoccupe que de ses études)

équarrisseur (du verbe équarrir)

trapu

marchande des quatre-saisons (trait d'union obligatoire)

offsettiste

flopée

dégouttantes (au sens de « qui laissent couler goutte à goutte »)

comme on en fait peu (aucune négation là-dedans)

sylphides

Chateaubriand (pas d'accent circonflexe)

Clemenceau (pas d'accent aigu)

résignions (le et si qui traduit une éventualité est suivi de l'imparfait, et non du présent de l'indicatif)