La petite fête qui monte

< février 2019 (no 462) >

S'il ait une fête qui a pris de l'empleur au cours des dernières décennies, c'est celle de la Saint Valentin : on ne compte plus, dans les colonnes de nos journeaux, les déclarations enfièvrées de chacun à sa chacune ! C'est à qui narrera son idylle, rejouera pour l'humanité tout entière son immortel oarystis, célébrera sur l'autel sacré de Cupidon ses amours éthérées avec son sigisbet ou sa dulçinée... Et tant pis si la plupart de ces épithalames se verront démenties par l'effet ! C'est que les noces d'améthyste et d'albatre, aujourd'hui, sont autrement rares que celles de coton : on se demande même, au train où vont les choses, si il ne faudra pas bien tôt en inventer... en polystirène !

 

S'il est une fête (verbe être, et non avoir)

ampleur

Saint-Valentin (trait d'union obligatoire quand il est question de la fête, et non du saint lui-même)

journaux

enfiévrées (accent aigu, au contraire de fièvre)

immortelle (le nom que qualifie cet adjectif est féminin)

oaristys (le « i » précède le « y », comme dans le synonyme idylle)

sigisbée

dulcinée (jamais de cédille devant un « i »)

démentis (le nom épithalame est du masculin)

par les faits (attention au sens !)

albâtre

s'il (élision obligatoire)

bientôt

polystyrène