Dis-moi dans quoi tu bois...

< août 2015 (no 426) >

À quoi les subsides de la recherche ne servent-elles pas, quelques fois ? Des universitaires brittaniques ont établi, de la façon la plus scientifique qui soie, que l'absorbtion d'un contenu dépent étroitement du contenant ; en d'autres termes, que la forme du récipient n'est pas pour rien dans l'abandon à l'étylisme. À verre rond, consommateur plus souvent rond lui même : on n'aurait tendance à écluser sa bière moins vite dans un verre droit ! La préférence de notre aéropage de savants irait aussi à la choppe graduée : avec elle, on répugnerait d'avantage à faire cul-sec... Reste à savoir, celà dit, si nos experts étaient bien à jeûn de leur côté, et si, en l'occurrence, ils n'ont pas seulement cherché... à se faire mousser !

 

ne servent-ils pas (subside(s) est un nom masculin)

quelquefois (ce synonyme de parfois s'écrit en un seul mot)

britanniques

soit

absorption (avec un « p », à la différence de l'infinitif absorber)

dépend (contrairement à ce qui se passe pour les verbes en -indre, le « d » du radical se maintient à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif)

éthylisme

lui-même (l'adjectif même se lie toujours au pronom personnel par un trait d'union)

on aurait (pas de négation ici)

aréopage (le mot est à rattacher étymologiquement à Arès, dieu de la Guerre chez les Grecs)

chope

davantage

cul sec

cela (jamais d'accent grave)

à jeun (pas d'accent circonflexe, à la différence de jeûne)