À vous de jouer
De la même farine ?
Un seul de ces mots n'est pas lié, étymologiquement, au pain. Lequel ?
A. apanage
B. compagnon
C. copain
D. panade
E. panier
F. panneton
Pourquoi tant de n ?
Cassonade n'est pas le seul mot auquel il convienne de sucrer un n. C'est aussi le cas de ceux qui suivent, sauf un. Le repérerez-vous ?
A. cantonade
B. carbonade
C. caronade
D. chiffonade
E. limonade
F. oignonade
Et en guise de dessert...
C'est d'un chou, ce texte à la gloire des pâtissiers ! On lui pardonnerait presque les cinq fautes qu'il contient...
Mitron, il ne lui apportait pas que des bonbons. Outre les câlissons et les pralines, il déposait, bonne pâte, aux pieds de sa dulcinée de jolies forêts-noires, des croquembouches démesurées et, naturellement, force puits d'amour. Un jour, il piqua même un far à son patron. Las ! la nénette, qui n'avait rien d'une nonette, roulait le garçon-pâtissier dans la farine et collectionnait les bâtards. L'amour, quoiqu'on en dise, ce n'est pas toujours du gâteau !
Jeu n° 1 : F (ne pas confondre avec paneton).
Jeu n° 2 : D ; chiffonnade prend deux n. Il est à noter que carbonade s'écrit aussi carbonnade.
Jeu n° 3 : calissons ; démesurés (croquembouche est masculin) ; nonnette ; garçon pâtissier (pas de trait d'union) ; quoi qu'on. Vu le contexte, piquer un far ne constitue pas une faute !