À vous de jouer
Allez, les bleus...
De tels vols planés peuvent laisser des traces, d'autant plus disgracieuses qu'elles insultent parfois l'orthographe. Où, ci-dessous ?
A. balaffre
B. boursoufflure
C. chéloïde
D. ecchymose
E. éraflure
F. estafilade
G. hématome
L'accent qui cloche
Détail perceptible lors de la rencontre de Combloux : la culbute a provoqué chez l'intéressé une discrète boiterie. Pas d'accent circonflexe, de grâce, sur celui-là ! Mais sur ceux-ci ?
A. boit-sans-soif
B. boitier
C. boitillement
D. boiton
E. boitte
F. déboitement
G. emboiture
Souvent composé varie
Comme cale-pied, la plupart de ces composés prennent la marque du pluriel. Lesquels font exception ?
A. cache-radiateur
B. couvre-joint
C. essuie-glace
D. gagne-pain
E. lève-vitre
F. perce-muraille
G. pousse-café
H. taste-vin
I. tire-botte
J. tire-lait
Jeu n° 1 : A et B (un seul f). Mais boursoufflure n'est plus une faute pour le Petit Robert, depuis son édition 2009.
Jeu n° 2 : B, F et G, de la famille de boîte, prennent logiquement l'accent. C, dérivé de boiter, n'en prend pas. Pas plus que A et E (appât fixé à l'hameçon, encore écrit boette, boëte, boëtte ou bouette). Larousse accepte boiton et boîton (porcherie, en Suisse).
Jeu n° 3 : D et H sont invariables. Depuis le Petit Robert 2009, G ne l'est plus que pour Larousse. Quant à tire-lait, il est invariable chez Larousse, mais peut éventuellement prendre la marque du pluriel selon Robert.