Ne dites pas :
car en effet
samedi 26 octobre 2002
Comme le claironnaient fort justement les grammairiens manqués de la maison Maxwell (qualité filtre) : « Ce n'est pas la peine d'en rajouter, une cuillère suffit ! » Partant, gardons-nous d'en remettre une louche et méfions-nous comme de la peste de ces pléonasmes syntaxiques qui, sous couleur de donner du relief à notre pensée, ont surtout pour résultat de l'affadir. Car en effet n'en est d'ailleurs qu'un exemple parmi beaucoup d'autres : ainsi donc, donc par conséquent, puis ensuite, mais pourtant, mais en revanche, quoique toutefois ont aussi leurs adeptes. Et que dire de ces tournures qui, de façon tout aussi superflue, marient l'adverbe seulement au verbe suffire ou à la locution ne ... que : « il n'a seulement besoin que de son accord » ? Étonnant, non, pour marquer la... restriction ?