Ne dites pas :

c'est là où je vais

mardi 24 juillet 2001

Vous commettriez en effet un pléonasme, le relatif impliquant une précision de lieu qui a déjà été donnée par l'adverbe . Dans ce cas de figure, c'est de que qu'il convient évidemment d'user : « C'est là que je vais ». En outre, et pour les mêmes raisons, on préférera de beaucoup « C'est à vous que je parle » à « C'est à vous à qui je parle », « C'est de lui qu'il s'agit » à « C'est de lui dont il s'agit ». À la décharge des contrevenants, on rappellera que nos auteurs classiques étaient beaucoup moins pointilleux que nous ne le sommes dans ce domaine et qu'ils recouraient librement à l'une ou à l'autre de ces constructions. Nombreux sont d'ailleurs les écrivains, et non des moindres, qui, les imitant en cela, ne reculent pas devant ces pléonasmes que le bon sens et la grammaire condamnent pourtant.